Vente d’agneau de Pâques

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Pâques approche petit à petit, et après les nouvelles catastrophiques que je vous ai donné l’automne dernier, j’ai hâte de vous dire que j’ai remonté la pente, que je m’occupe de ma santé et de celle de mes brebis et que l’aventure continue.

Je suis de nouveau dans un projet d’association : Audrey est vachère en haute montagne, et elle garde un troupeau d’une centaine de vaches de plusieurs éleveurs tout l’été au Mourtis en Haute Garonne. Elle m’avait déjà remplacé plusieurs fois et finalement une vie ou elle serait aux vaches l’été et aux brebis l’hiver lui paraît tout à fait concevable. Pour l’instant nous sommes en discussion, mais notre coloc’ des brebis avance à grand pas.

J’ai donc décidé de faire des changements dans ma façon de fonctionner, vu que bergère sans terre a une date de limite d’age visiblement, et que je dois lever un peu le pied.

J’ai acheté une grange il y un peu plus d’un an avec l’ambition de la rénover et de la consacrer à la transformation de la laine. Ce projet est en bonne voie, nous espérons pouvoir l’inaugurer le 3 mai. Le travail avec la laine prend un peu d’ampleur, nous sommes maintenant en capacité de fournir régulièrement de la laine cardée ou en pelotes, et nous avons un petit stock de tapis tissés. Nous sommes une petite équipe et nous sommes présentes sur divers marchés de laine et autres.

À la grange nous allons proposer des stages et formations sur la laine, le filage, le tissage, le feutrage et d’autres savoirs faire suivant nos rencontres.

Mais revenons à nos moutons. Malgré le passage de la FCO l’automne dernier l’agnelage se présente bien, et la suite est assuré. Ouf c’était un mauvais moment à passer.

Néanmoins, la vente directe devient de plus en plus difficile à assumer, les abattoirs de proximité ont fermé, les frais de transformation on fait un bond. Si avant j’investissais un tiers de mon chiffre d’affaires dans la transformation, j’en investis la moitié aujourd’hui. Je résiste autant que je peux à la volonté politique de nous forcer de produire une viande de luxe, mais cette année je dois augmenter les prix, c’est hélas indispensable. J’espère que vous m’en tiendrez pas rigueur, que vous garderez cette part importante dans mon économie qui est de savourer le fruit de notre travail, de nous donner cette légitimité agricole que nous défendons. Dans un monde de plus en plus incertain il est important d’avoir des valeurs, de les vivre et de les éparpiller ! C’est ce que nous essayons de faire.

Au plaisir de vous rencontrer sur un des points de ventes habituels entre le 15 et le 18 avril.

Agneau en caissettes 4/6kg : 19€/kg

Merguez par paquets de six : 17€/kg

Fertilaine par sachets de 1kg : 8€

+2€/kg longue distance (Bordeaux)

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